''Dominique Declerck qui fait ses études à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles, maîtrise déjà pas mal ses techniques. Aquatinte, manière noire, foulage du papier, autant de procédés qu'elle utilise pour créer ses paysages en noir et blanc. L'imaginaire du regardeur peut cependant vagabonder au fils des crêtes noires sur le papier blanc ou à peine grisé. Le ciel se confond avec la mer ou peut-être n'est ce qu'une illusion voulue par l'artiste pour nous amener au voyage intérieur. Reste que sans atteindre l'informel ses traits presque des griffes dans le papier renvoient aux estampes japonaises où les formes disparaissent au profit des ambiances, des sensations. Car c'est bien aux sens que font appel ces matières veloutées obtenues par l'immersion des plaques dans l'acide qui les ronge peu à peu en surface.''

J. Pyfferoen, 1990


''Les gravures de Dominique Declerck sont de l'ordre du suggestif. Dans le bleu, se distinguent des traces. L'éphémère est ici devenu le sujet même de ces miniatures.''

M. Voiturier, 2007


''Dominique Declerck présente une série d'eaux-fortes bleues, formant un ensemble de miniatures raffinées.''

B. Lestarquit, 2007


''Le paysage attire Dominique Declerck. Elle le traduit d'abord en miniatures. Son travail est de délicatesse. Il vise à exprimer l'éphémère d'un moment. Rien d'affirmé, assené avec violence. Tout est dans l'ordre de l'évocation. Des composants de territoire s'agencent, se donnent en indices. S'esquissent des perceptions du passage du temps sur les choses. Sa suite centrée sur les éoliennes familières de son environnement doit sa force au trait et au mouvement au fusain qui les a saisies en gros plan. L'objet technique devient sujet graphique. Il cesse d'être utilitaire pour devenir plastique''

M. Voiturier, 2008


''Les gravures de Dominique Declerck bénéficient d'un trait affirmé et nerveux. Ses éoliennes se présentent façonnées par le vent, saisies à même le mouvement.''

M. Voiturier, 2008